Comparaison TCO : pourquoi le véhicule électrique reste le choix le plus rentable pour votre flotte ?

Le TCO (Total Cost of Ownership, ou coût total de détention) est aujourd’hui l’indicateur de référence pour piloter une stratégie de gestion de flotte optimisée et performante. Contrairement au prix d’achat, il englobe l’ensemble des coûts liés à l’utilisation d’un véhicule : énergie, entretien, fiscalité, assurance, amortissement et valeur résiduelle.

En 2025, dans un contexte de durcissement fiscal pour les véhicules thermiques et d’obligations réglementaires de verdissement des flottes (loi LOM, ZFE), le véhicule électrique s’impose comme la solution la plus avantageuse à long terme. 

Une fiscalité plus favorable pour l’électrique

Les véhicules électriques bénéficient d’un traitement fiscal plus favorable que leurs équivalents thermiques ou hybrides :

  • TVS : exonération totale pour les véhicules électriques, tandis qu’un véhicule thermique peut entraîner des taxes annuelles s’élevant à plusieurs centaines d’euros.
  • Amortissement non déductible : le plafond est fixé à 30 000 € pour un véhicule électrique, tandis qu’il est limité à 9 900 € pour un véhicule thermique émettant plus de 160 g/km de CO2. De plus sa batterie est intégralement amortissable, si cette dernière est facturée séparément du véhicule.
  • Malus écologique : les véhicules électriques sont totalement exonérés. En 2025, le malus s’applique dès 113 g/km, avec des montants pouvant atteindre jusqu’à 70 000 €.
  • TVA sur l’énergie : la TVA sur l’électricité de recharge est entièrement récupérable, contrairement aux carburants, pour lesquels seule une partie est déductible.
  • Avantages en nature (AEN) : les véhicules électriques éligibles à l’éco-score profitent d’une réduction jusqu’à 70 % de la valeur d’usage prise en compte dans le calcul de l’AEN. Un avantage non négligeable pour l’entreprise et ses collaborateurs.
  • Prime CEE : depuis le 30 décembre 2024, les entreprises peuvent percevoir une prime allant de 300 € à 4 500 € par véhicule électrique, en fonction de la taille de la structure et de la flotte.

Ces leviers cumulés permettent une optimisation fiscale significative, souvent décisive dans le calcul du TCO.

Un coût énergétique bien plus avantageux

L’énergie reste un poste de dépense central pour toute flotte. À ce niveau, le véhicule électrique s’impose nettement :

  • La recharge d’une batterie en électricité pour un véhicule électrique coûte environ 6,42€ pour 100 km (0,42 €/kWh).
  • En comparaison, un véhicule thermique équivalent dépense en moyenne 12,1 € pour 100 km en essence (1,75 €/l). 

Pour 30 000 km parcourus, cela représente une économie directe de 47%, de l’ordre de 1 704 € par véhicule, sans compter les optimisations possibles via les bornes en entreprise ou les heures creuses (à domicile).

Des frais de maintenance réduits de 30 %

L’avantage structurel du véhicule électrique se retrouve aussi dans sa simplicité mécanique :

  • Moins de pièces d’usure : pas d’embrayage, pas de boîte de vitesses complexe, pas de système d’échappement.
  • Pas de vidange, ni de changement de courroie ou de filtres spécifiques au moteur thermique.
  • Des visites d’entretien moins fréquentes, et plus rapides à effectuer.

En moyenne, un véhicule électrique permet de réduire les frais d’entretien et d’assurance de 34 % par mois par rapport à un modèle essence, pour un véhicule particulier.* À cela s’ajoute une meilleure disponibilité du véhicule, avec moins d’immobilisation et donc moins de coûts indirects.

* Exemple basé sur la comparaison du véhicule électrique INSTER et du véhicule essence i20.

Une valeur résiduelle qui se stabilise

Le marché de l’occasion électrique est désormais bien structuré, notamment sur les citadines et les contrats de location longue durée (LLD). Les loueurs intègrent désormais une meilleure anticipation de la valeur résiduelle, ce qui permet de réduire les loyers financiers.

La montée en puissance des ZFE et l’interdiction programmée de certaines motorisations dans les centres urbains donnent une valeur croissante aux modèles électriques d’occasion, notamment dans les grandes agglomérations.

Une vision chiffrée : TCO sur 36 mois / 60 000 km

Prenons un cas classique de comparaison TCO entre un véhicule thermique et un véhicule électrique, sur une durée de trois ans* :

Postes de coûts (mensuel)ThermiqueElectrique éco-scoré% d’économie
Maintenance  et assurance63,00  €41,00  €34%
Coût  de l’énergie 167,00  €104,00  €38%
Fiscalité 188,00  €36,00  €80%
Cotisation  sur AEN113,00  €36,00  €68%
TVS 43,00  €–   €100%
AND 32,00  €–   €100%
Coût total d’exploitation / mois 418,00  €181,00  €56%

Et sur 3 ans ?

Coût total d’exploitation (hors loyer)ThermiqueElectrique éco-scoré% d’économie
Par mois418,00  €181,00  €56%
Par an5  016,00 €2  172,00 €56%
Sur 3 ans15  048,00 €6  516,00 €56% 

* Exemple de comparatif basé sur le modèle thermique i20 et le modèle électrique Inster 5 places.

Résultat : le coût total d’exploitation d’un véhicule électrique éco-scoré est inférieur de plus de 8 500 € sur 3 ans à celui d’un véhicule thermique, soit 56% d’économie, à usage équivalent. Le coût d’acquisition d’un véhicule électrique peut être plus élevé au départ, mais il est largement amorti grâce aux économies réalisées à l’usage. Au final, lorsque l’on intègre l’ensemble des postes (coût d’acquisition, fiscalité, énergie, entretien, …) le TCO du véhicule électrique devient plus avantageux dès les premières années.

Un levier pour vos objectifs RSE et réglementaires

  • Quotas LOM : les flottes de plus de 100 véhicules doivent intégrer une part croissante de véhicules à faibles émissions depuis le 1er janvier 2022. Les véhicules à faibles émissions doivent actuellement représenter 20% des renouvellements annuels, et devront représenter 40% au 1e janvier 2027.
  • ZFE : de plus en plus d’agglomérations excluent progressivement les véhicules Crit’Air 2 et 3, rendant les thermiques difficilement exploitables à moyen terme.
  • Marque employeur : proposer un véhicule électrique à ses collaborateurs constitue un véritable atout pour l’attractivité de l’entrepriseet contribue à renforcer la fidélisation. 

Le choix du véhicule électrique s’inscrit aussi dans une stratégie de conformité réglementaire :

En 2025, le véhicule électrique n’est plus une option, c’est aujourd’hui l’un des leviers les plus concrets pour réduire les coûts de votre flotte. Il s’impose comme le choix rationnel pour toute entreprise qui pilote sa flotte en visant la performance économique et fiscale. Malgré un prix d’achat parfois plus élevé, le coût total de possession, lui, joue clairement en faveur de l’électrique.