Comment se projeter en tant que responsable de flotte ?

Le rôle du fleet manager implique une gestion efficace de la flotte de véhicules de l’entreprise. Il s’assure que les opérations quotidiennes se déroulent comme prévu en tenant compte des nouvelles contraintes législatives. Il est chargé de superviser le parc roulant tout en respectant les budgets. Avec l’essor des préoccupations environnementales, ce rôle a évolué pour inclure la transition vers une mobilité plus douce.      

Réglementation applicable au verdissement des flottes automobiles en entreprise

Le gouvernement français impose des quotas progressifs pour l’intégration des véhicules électriques dans les flottes d’entreprise. Ils sont édictés par la loi LOM et la loi Climat et Résilience promulguées en 2019.      

Depuis 2022, les entreprises de plus de 50 employés, disposant de plus de 100 véhicules légers, doivent intégrer une part de plus en plus importante de véhicules à faibles émissions lors du renouvellement de leur flotte.

AnnéeTaux de véhicules à faibles émissions dans la flotte à respecter
À partir du 01/01/202210 % de la flotte
À partir du 01/01/202420 % de la flotte
À partir du 01/01/202740 % de la flotte
À partir du 01/01/203070 % de la flotte

Ces législations encouragent également les entreprises à investir dans des infrastructures de recharge pour soutenir l’adoption massive du véhicule électrique. La recharge sur le lieu de travail simplifie également l’adoption de la technologie électrique avec un point de charge disponible facilement et souvent gratuit pour le collaborateur.      

Seuils à atteindre en 2024 pour une flotte d’entreprise incluant des véhicules électriques

Depuis janvier 2024, les entreprises doivent atteindre 20 % de véhicules à faibles émissions lors du renouvellement de leur flotte. En 2027, ce seuil sera doublé pour atteindre 40 % du parc renouvelé, avec un objectif de 70 % à l’aube de la nouvelle décennie. Ces objectifs nécessitent d’anticiper avec un plan de déploiement permettant d’intégrer les investissements permettant l’acquisition de véhicules électriques et des infrastructures nécessaires à leur fonctionnement.      

Cependant, si les quotas imposés peuvent être source de complication, l’adoption du véhicule électrique au sein de l’entreprise est aussi l’opportunité de profiter d’avantages fiscaux. Des subventions nationales et régionales sont mises en place pour soutenir cette transition. Le respect de ces quotas est certes une obligation légale, mais c’est aussi une opportunité pour les entreprises de moderniser leurs flottes tout en réduisant leurs coûts opérationnels à long terme.

La voiture électrique en entreprise : de nombreux avantages

Les véhicules électriques offrent plusieurs avantages économiques et écologiques pour les entreprises. Si le surcoût à l’achat est souvent important, le coût de roulage est sensiblement plus faible lorsque les infrastructures de recharge en entreprise et chez les collaborateurs sont installées. Cela est rendu possible grâce au coût de l’électricité privé. 

De plus, les coûts d’entretien sont généralement réduits. C’est également le cas sur l’aspect fiscal, pour l’entreprise et le collaborateur. La législation actuelle permet de réduire le montant de la taxe sur l’affectation des véhicules à des fins économiques (ex-TVS) et offre un abattement de 50% sur le montant de l’avantage en nature.     

Sur le plan écologique, les véhicules électriques contribuent à une réduction significative des émissions de CO2 et apportent une image plus vertueuse de l’entreprise. Cette démarche peut également attirer de nouveaux collaborateurs qui sont de plus en plus sensibles aux questions environnementales. C’est aussi l’opportunité de fidéliser les clients soucieux de l’écologie qui peuvent faire le choix de partenaires engagés dans une démarche similaire à la leur.